D'où Aicha avait tiré son savoir en médecine



« Ibn Hanbal (VI, 67) rapporte que 'Urwah, neveu de 'Aïchah, demanda un jour à celle-ci : « Je ne suis pas étonné que tu connaisses si bien le droit (tu es la femme du Prophète), ni même la poésie et l'histoire de l'Arabie pré-islamique (étant fille d'Abû Bakr le grand spécialiste de ces questions) ; mais ta connaissance de la médecine m'étonne, d'où vient-elle? Elle répondit : O mon petit 'Urwah, le Prophète ne se portait pas bien dans les derniers temps de sa vie ; les délégations de tous les points de l'Arabie venaient alors le visiter, et, apprenant l'indisposition du Prophète, chacune prescrivait des recettes, et ce fut moi qui le traitait selon ses recettes. De la ma connaissance ». »1
1 M. Hamidullah, Le Prophète de l'Islam. Sa vie son oeuvre, t.2, p. 721-722.

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