Les réponses sont données selon le Mukhtassar de Khalîl1, le grand ouvrage de référence malikite présentant de manière synthétique les questions de tous les chapitres juridiques, et valent donc pour l'école malikite.
La
non validité qu'un enfant dirige les adultes dans les prières
obligatoires
Khalil
dit : « Et elle (la prière) s'annule pour avoir été dirigé
par (…)2
ou un enfant (impubère) lors d'une obligatoire (...) » (p.40)
Un
enfant qui dirige les adultes dans les prières surérogatoires
Selon
l'école malikite, un enfant impubère ne doit pas diriger les
adultes même dans les prières surérogatoires, mais si jamais il le
fait la prière reste valide :
La
citation précédente continue : « ...et dans autre
qu'elle (dans autre que la prière obligatoire c'est-à-dire la
surérogatoire) elle est valide même si ce n'est pas permis. »
(p. 40)
Qu'un enfant dirige d'autres enfants en prière
Khalil
dit : « Il est permis (…)3
qu'un enfant [dirige en prière] ses semblables ».(p.40,41)
2 Khalîl
cite ici une liste de catégories de personnes ne pouvant pas
diriger la prière, sous peine de l'annuler pour les dirigés, nous
passons directement au cas des enfants qui nous intéresse ici.
3 Khalîl
précise la liste de plusieurs personnes dont il est permis qu'ils
dirigent la prière, nous passons directement au cas des enfants qui
nous intéresse ici.
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