Donner aux nécessiteux comme les grandes compagnonnes !


Alors que plus de 30 000 victimes du violent séisme en Turquie et Syrie sont à déplorer, que plus de 20 millions d'autres ont été impactés de diverses manières, quelques centaines d’autres millions se meurent depuis des années en raison de famines, de maladies ou de guerres. Des urgences catastrophiques pour les uns et des drames structurels géo-politiques pour les autres.

Le reste du monde vivant à l’abri de ce type de calamité se doit d’aider par des dons, de l’aide humaine et matérielle, en plus des invocations en leur faveur que nous pouvons faire en tant que croyant.

A ce titre, plusieurs des grandes compagnonnes sont des modèles de charité :


  • Penser aux autres dans le besoin et prendre son temps pour eux


Umm Dharra rapporte : Ibn az-Zubayr envoya de l'argent à 'Aicha dans deux sacs qui revenaient à 100 000 dirhams, et elle demanda après un bol. Elle jeûnait ce jour et elle commença à diviser l'argent entre les gens. Le soir venu, elle dit : « fille, apporte-moi mon repas de rupture du jeûne. » Umm Dharra dit : « mère des croyants, de ce que tu as dépensé tu aurais pu utilisé quelques dirhams pour acheter de la viande avec laquelle tu aurais rompu le jeûne. Elle dit : Ne me réprimande pas, si tu me l'avais rappelé, je l'aurais fait. »

Tabaqât al Kubra, ibn Sa'd al Baghdâdî, volume 8.


Egalement le Prophète saws épousa au 31ème mois de l'hégire une femme du nom de Zaynab bint Khuzaymah. Dès l'époque de la Jahiliyyah, elle fut surnommée « la mère des pauvres » du fait de sa grande générosité envers les pauvres et miséreux. Dévouée à Allah et au Prophète , elle tomba malade et mourut 8 mois après son mariage, au 39ème mois de l'hégire : le Prophète saws fit la prière funéraire sur elle et l'enterra au cimetière de Médine al-Baqî’.

Tabaqât al Kubra, ibn Sa'd al Baghdâdî, volume 8.


  • Donner sans compter

D’après Asma qu’Allah l’agrée qui a dit : le Prophète saws m’a dit : « ne retiens pas (ce que tu donnes) sinon on retiendra à ton encontre. » Dans une autre version il a dit : « Ne mets rien de côté, sinon Allah mettra de côté (des récompenses) à ton encontre. »

Sahih al Boukhârî.

Et ceci alors que dans la version rapportée par at-Tirmizhy, c’est Asma elle-même qui questionna :«  O Messager d’Allah ! Je ne possède rien à part ce qui me parvient par az-Zubayr (son mari), doit-je en donner (en aumône) ? » Puis il lui répondit comme cité plus haut.


  • Travailler pour donner l’argent récolté en aumône


Umm Salama dit au sujet de Zaynab bint Jahch, qu’Allah les agrée:

« Elle était une femme vertueuse qui jeûnait et priait ; elle travaillait et donnait tout en sadaqah pour les pauvres »


Tabaqât al Kubra, ibn Sa'd al Baghdâdî, volume 8.


Bien d’autres exemples de charité de la part des compagnonnes pourraient être cités. Il faut dire qu’elles ont fait parti de cette génération éduquée par le Prophète saws en personne : lequel leur a appris à préférer l’au-delà à l’ici-bas et a enjoint particulièrement aux femmes plus d’une fois de faire preuve de générosité, comme dans l’exemple suivant :

Abû Hurayra rapporte que le Prophète saws s’est adressé aux femmes en disant : « Assemblée de femmes musulmanes ! Que l’une d’entre vous ne méprise d’offrir à sa voisine ne serait ce qu’un maigre pied de brebis ». Sahih al Boukhari.


A nous de faire sadaqah pour concourir aux bonnes actions, pour secourir les affligés, pour effacer nos péchés !


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire