Selon
‘Aïcha, une femme esclave avait été affranchie par une tribu
arabe. Cette femme, déjà avancée en âge continuait à vivre parmi
les membres de cette tribu. Or un jour, une fille de ce clan posa par
terre – ou égara – une ceinture rouge qu’elle possédait. Un
oiseau de proie de passage prit cet objet pour un morceau de viande,
s’en empara et l’emporta. On entreprit alors des recherches sans
réussir à retrouver la ceinture et on accusa l’affranchie de
l’avoir dérobée. On se mit donc à la fouiller allant jusqu’à
son intimité. « Par Dieu, dit l’affranchie, j’étais
debout avec eux, lorsque le rapace en nous survolant laissa tomber la
ceinture au milieu des membres de la tribu. - Voilà, leur dis-je
l’objet pour lequel j’ai été accusée, alors que je suis
innocente. » L’affranchie s’en alla trouver l’Envoyé de
Dieu, à la suite de cet événement et se convertit à l’Islam.
Cette femme avait un refuge – ou une tente – à la mosquée,
précise ‘Aïcha. Elle venait discuter avec moi et jamais elle ne
prenait place sans commencer par dire : « Le jour de la
ceinture a été un des miracles de Dieu, car il m’a délivré du
pays de l’infidélité… »
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