Des savants enseignant à leur épouse



« Les sources ont également rapporté les savants attentifs à l'éducation de leurs épouses. Ibn al-Hâjj dit : « à notre époque il y eut Sîdî Abû Muhammed. Sa femme lut le saint Coran avec lui et le mémorisa. De même, elle lut avec lui la Risâlah de chaykh Abû Muhammed ibn Abî Zayd al-Qayrawânî (m. 386) et la moitié du Muwatta de l'imam Mâlik. Un autre exemple est l'épouse du Hâfizh ibn Hajar, Uns bint 'Abd al-Karîm ibn Ahmad al-Karîmî al-Lakhamî. Ibn Hajar lui permit d'écouter le Musalsal bi-l-awwaliyyah de son propre chaykh, le grand muhaddith Hâfizh al-'Irâqî (m.806) ; également le Musalsal bi-l-awwaliyyah de Sharaf ad-Dîn ibn al-Kuwayk (m. 821). Puis il lui fit obtenir des ijâzahs en Syrie à Dhû l-Qa'da 798, à Minâ en Safar 800 et à nouveau en Rabi' al Âkhi 800, puis plus tard. »

Traduction de M. A. Nadwi, Al Muhaddithat, p. 46.

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