Des femmes musulmanes calligraphes et copistes


Les femmes musulmanes se sont illustrées dans le domaine de la calligraphie et de la copie tout au long de l'histoire, certaines ayant acquis une véritable réputation en la matière. Quelques-unes d'entre elles :

'Â'isha bint Muhammad al-Harrâniyya, une savante en Hadîth de Syrie (647/1249 – 736/1336) travaillait en temps que calligraphe. Durra al-Kâtiba était une des secrétaires, (scribe)des dirigeants famitides à Tunis. Sa copie du coran est célèbre. Farîda Khânûm était une calligraphe ottomane. Fâtima bint Ahmad Nafa était une copiste en Mauritanie.1tima bint 'Alî ibn Mûsâ (m. 464/1071) était une calligraphe qui avait appris le coran par coeur dès l'âge de neuf ans.
tima bint al-Hasan al-Aqra' était une calligraphe à l'époque des Abbassides. Elle écrivait en style mansûb et fut imitée par les calligraphes de tout le monde musulman. Le calife al-Muqtadir (m. 932) prisait tellement sa calligraphie qu'il lui a fait écrire la lettre de trêve entre Byzance et Bagdad à l'empereur byzantin. Un vizir lui remit la somme de mille dinars pour avoir particulièrement aimé son style et son éloquence dans une note qu'elle lui avait écrite2.

1 A. Bewley, Muslim Women. A biographical Dictionary, respectivement pages 8, 42, 44, 47.
2 George Nicholas Atiyeh, The book in the Islamic world: the written word and communication in the Middle East, p. 145.




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