Lors d'un mariage en islam, la dot donnée à la femme constitue une des obligations. Pour les malikites elle est même un pilier (rukn) du mariage sans quoi il n'est pas valide. C'est à dire qu'on ne peut se marier en décrétant l'absence totale de dot, et cela invalide le mariage. En revanche, il est possible de se marier sans mentionner ni préciser la dot au moment du contrat mais sans l'exempter pour autant : elle sera alors déterminée par les époux et le tuteur ultérieurement. Dans un certain nombre de cas juridique, on revient à la "dot d'équivalence" (selon la condition de la femme). Le fiqh islamique a aussi prévu tous les cas possibles si des désaccords surviennent au sujet de la dot ou que des incidents de la vie surviennent (divorce, décès, perte de la dot etc.) avant que l’épouse ne puissent la toucher.
Le minimum de la dot fait l'objet de divergence entre les écoles juridiques : 10 dirham pour les hanafites, un quart de dinar (ou 3 dirham légal) pour les malikites, et pour ces deux écoles elle doit être un bien et non un service rendu, et pas de minimum pour les chafî'ites et les hanbalites (ne serait-ce qu'une bague en fer. Elle peut aussi être un service comme apprendre le Coran, ibn hanbal ayant deux narrations sur les deux avis à ce sujet). Il n'y a pas de montant maximum.
À savoir que selon plusieurs récits le Prophète saws a donné à ses épouses une dot de 480 dirham ou 12 uqiyyah d'or, ce qui est un montant conséquent (environ deux fois et demi le nisab pour la zakat).
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