Muhammad
Hamidullah nous apprend dans son ouvrage Le Prophète de l'Islam :
« Une
autre femme était devenue légendaire chez les bédouins. Le poète
Abû Simâk al-Asadî chante ses capacités à elle, et se plaint :
« Est-ce que je dois mourir seulement parce que je n'ai pas pu
visiter (consulter) la lointaine guérisseuse des Banu Aud qui
s'appelle Zainab? ». Elle doit avoir vécu assez longtemps, car
plus tard elle a soigné le neveu de ce même poète, lui mettant de
l'antimoine dans les yeux, puis lui demandant de s'étendre sur le
dos, le temps que le médicament soit dissous (...). Dans son
dictionnaire biographique des médecins (...), Ibn Abî Usaibi'ah
nous assure avec enthousiasme : « Cette femme connaissait
toutes les pratiques médicales et était instruite dans les
traitements ; elle s'était spécialisée dans les maladies des yeux
et les blessures : elle était devenue célèbre chez les arabes »1.
1.
Hamidullah M., Le Prophète de l'Islam. Sa vie son oeuvre,
1998, t.2, p. 722.
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